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Prisoner of ice




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Prisoner of ice Prisoner of ice Prisoner of ice


INTRODUCTION

Novembre 1966.Manoir de Bakertown, sur les rives du Loch Ness. L'orage venait d'éclater. Dans le parc, les grands arbres se battaient furieusement contre le vent. Leurs doigts crochus montaient vers les nuages qui roulaient sur le manoir. J'étais assis dans mon fauteuil favori. La nuit avait enveloppé la lande depuis une heure. Dans un ballet frivole et crépitant, les bûches de merisier brûlaient. La danse des flammes éclairait avec parcimonie la salle d'armes. J'aimais cette semi pénombre où seule la nature déchaînée troublait le calme serein de ces débuts de soirée. Une douce torpeur m'envahissait. Soudain, une fillette se mit à pleurer. L'écho de ses supplications se brisait sur les murs de pierre. Des frissons me parcouraient tout le corps. Aucun enfant habitait le manoir. Pensant être victime de mon imagination, je voulus me lever. Les pleurs cessèrent. Soudain les douze armures descendirent en même temps de leurs socles. Elles se mirent à marcher vers moi. J'étais comme paralysé. A présent les monstres de fer m'entouraient Celui situé juste en face de moi dégaina son épée hors de son fourreau. Il la leva au dessus de sa tête comme pour me frapper. Puis un rire diabolique éclata dans toute la pièce. Une longue mélopée jouée par quelque flûtiste diabolique se fit entendre. Des bruits résonnèrent contre l'épaisse porte en chêne comme si on la frappait à coups de masse. Je me réveillais en sursaut, couvert de sueur. Conan Dickens, mon maître d'hôtel était derrière la porte et frappait en s'inquiétant de ma santé, j'avais dû crier dans mon cauchemar. Une fois rassuré de mon état, il m'annonça que mes invités étaient arrivés. J'avais en effet contacté il y a deux mois les éditions Justini & sons car je venais enfin de me décider à raconter mes aventures. La célèbre maison m'avait envoyé ses meilleurs agents en la personne de Phillip Warden et de Herbert Brooks. Après un bon repas, arrosé d'un excellent Bourgogne, je fis passer mes convives dans la bibliothèque. Après leur avoir servi un très vieux Cognac et les avoir install éconfortablement, je pus commencer à leur narrer mon histoire, qui bien que datant de quarante ans, me donnait toujours des mauvais rêves et me remplissait encore d'effroi quand je me remémorais ses moments les plus tragiques.


LE SOUS-MARIN

1937, le cercle polaire, au coeur du continent arctique... Un dénommé Hamsun, anthropologue de son état, contactait une base Anglaise par radio. Ce dernier était retenu prisonnier par les Allemands, il expliqua qu'il allait s'évader et qu'il lui fallait de l'aide. Question de vie ou de mort... Les Anglais envoyèrent un sous-marin, le HMS Victoria, avec un commando à son bord. Hamsun leur avait donné rendez-vous sur la banquise près du volcan Spratley. Je passe sur les détails de cette fuite rocambolesque. Grace à l'intervention des commandos de sa majesté l'anthropologue "emprunta" une autochenille. 3 caisses de bois étaient à bord. C'est en regagnant l'abri que leur offrait En regagnant le Victoria qu'ils furent attaqués par un avion Allemand. Le commando fut décimé et une des caisses détruite dans d'horribles conditions. Les soldats du submersible ne purent récupérer que les deux autres caisses et évacuèrent le savant, en proie au délire".

Le poste de pilotage

Mais il faut que je me présente : je m'appelle Bruce Ryan. A l'époque j'étais un jeune et fringuant lieutenant de l'armée américaine. Appartenant aux services secrets, j'étais chargé de l'évaluation de l'arsenal des alliés et j'avais été envoyé comme observateur à bord du HMS Victoria. Nous étions en plongée, et le commandant Lloyd était en communication radio avec la base Edwards (Falkland) où il faisait son rapport sur l'évasion baptisée : mission Polaris. Les ordres qui lui avaient été donnés étaient très clairs, conserver les deux caisses au froid, et protéger par tous les moyens l'anthropologue Bjorn Hamsun. Lloyd était ce type d'homme qui faisait la fierté de l'armée anglaise, intègre et efficace. Son adjoint ayant été tué par le mystérieux contenu de la troisième caisse (d'ailleurs détruite pendant la mission) et mon grade étant le plus élevé après le sien, il me nomma commandant en second. De spectateur je devenais le principal acteur de cette sombre histoire. Le pilote Driscoll, un joyeux drille, bourré d'humour, garda son côté cool pour annoncer que le radar venait de détecter un navire. Lloyd donna l'ordre de remonter de 20 pieds afin de pouvoir utiliser le périscope. Le vaisseau était un croiseur Allemand, son sonar nous avait repéré, et ces braves gens, en guise de bienvenue nous servaient un apéritif à base de mines. Il faut dire qu'en ces temps troublés, la déclaration des droits de l'homme n'était pas le livre de chevet du gouvernement teuton. Pour échapper à cette menace, le commandant fit plonger le sous-marin. Une mine explosa loin derrière, la deuxième fut moins conciliante, et son souffle secoua violemment l'arrière du HMS Victoria. Inquiet pour son mystérieux chargement, Lloyd me demanda de l'accompagner pour vérifier si tout était normal. Dans le doute, Driscoll avait déclenché l'alerte rouge. Notre croisière s'annonçait mouvementée.
Objet trouvé : aucun.

La cale


Quand nous pénétrâmes dans la cale, le spectacle qui nous attendait ne respirait pas la joie de vivre. Le matelot Jones était couché sur le sol, agonisant. Avant de mourir, il nous murmura un avertissement concernant les caisses. De plus, la porte d'une des deux cellules était ouverte, et un début d'incendie s'était déclaré. Lloyd se précipita vers cette dernière pour constater l'étendu des dégâts, il était satisfait que l'explosion n'ait pas causée de voie d'eau, mais il fallait absolument éteindre le feu ! Avant qu'il n'ait pu intervenir, il fut happé par une tentacule qui l'entraîna à l'intérieur de la cellule. Je me précipitais à son secours, mais trop tard , la bestiole l'avait transformé en puzzle congolais. Je fermais précipitamment la porte, afin de laisser ce monstre immonde digérer tranquillement. Après avoir décroché l'extincteur du mur, je me transformais en soldat du feu et maîtrisait rapidement le foyer. Deux morts en cinq minutes, la grande faucheuse faisait du zèle. Il ne me restait plus qu'a annoncer la "bonne nouvelle" à Driscoll.
Objet trouvé : 1 extincteur.

Le poste de pilotage


Quand Driscoll eut pris connaissance de l'ampleur des dégâts, sa bonne humeur légendaire s'effaça. Il devint presque agressif devant ma prise de commandement. La seule bonne nouvelle était que le bateau des malfaisants avait disparu. En inspectant le bureau de Lloyd, je récupérais dans un tiroir un magnétophone à bandes , un carnet de codes, et une clef. Mais pour le moment le plus important était d'en savoir plus sur ces monstres, et une personne pouvait m'aider, Hamsun !!! Il fallait que je me rende au dortoir, où l'anthropologue se reposait sous la protection du taciturne sergent Wayne.
Objets trouvés : 1 clef, 1 magnétophone à bandes, 1 carnet de codes.

Le dortoir

En rentrant dans la pièce je récupérais une médaille de St Christophe sur une table de nuit. Je fis un topo de la situation au sergent en lui précisant que nous étions toujours en alerte rouge. Le pauvre Hamsun, en plein délire prononçait des mots incompréhensibles. J'envoyais Wayne aider Driscoll. Une fois seul, je décidais d'hypnotisé l'anthropologue avec la médaille, et je mettais le magnétophone en marche au cas où il me ferait une révélation importante. L'opération réussit mais Hamsun à moitié hystérique se contenta de répéter la même phrase, une sorte d'incantation, KAA NAAMA FTAH'N CTHULHU >>. En explorant la pièce je trouvais sous une bannette, un gilet de sauvetage et des crampons à chaussures pour évoluer sur la glace. Avant de retourner au poste de pilotage, je prenais la hache fixée au mur. J'avais compris que les caisses de la cale, cachaient en fait de monstrueuses créatures : les "Prisoners of ice".
Objets trouvés: 1 médaille, 1 hache, des crampons 1 gilet de sauvetage.

Le poste de pilotage


Je retrouvais Wayne et Driscoll, le calme était revenu, mais ce fut de courte durée. Dans un fracas effroyable, la porte menant à la cale fut violemment projetée au milieu du poste par un Prisoner, emportant avec elle dans son voyage sans retour, le pauvre Wayne. Une idée lumineuse me traversa l'esprit, pour nous débarrasser du monstre, car j'avais beau être un admirateur de Jules Verne, je me ressentais pas de jouer les Ned Land. Je mis le magnétophone en marche, en espérant que mon plan allait fonctionner. En entendant l'incantation d'Hamsun, le Prisoner fut stoppé dans sa course meurtrière, et retourna dans sa cellule pour y mourir. "Pendant ce temps une ombre malveillante se glissait dans la salle des torpilles, pour y poser une bombe". Couché sur le sol, Wayne quitta ce monde, sans que nous puissions faire quelque chose pour lui, ses blessures étaient graves. Le Victoria se transformait de minute en minute en cimetière marin. Les clients se bousculaient au portillon. Nous venions avec Driscoll de prendre la décision d'envoyer un S.O.S à la base, quand une explosion secoua tout le HMS Victoria. Le radar n'indiquait aucune présence dans notre sillage, mais la table de contrôle annonçait une voie d'eau dans la salle des torpilles. Les ennuis continuaient, nous avions à l'intérieur du sous-marin, un criminel, dont le passe temps était maintenant de nous envoyer par le fond. Dorénavant, lancer un S.O.S était une question de survie. Pour envoyer ce dernier je trouvais le code dans le carnet de Lloyd, mais il me manquait la fréquence. Driscoll ne l'avait pas non plus, mais il pensait que Stanley le mécano grincheux là connaissait. Pour que je reste en communication permanente avec lui, Driscoll pris une paire de talkie-walkie et m'en confia un.
Objet trouvé : 1 talkie-walkie.

La salle des machines


Il y a des jours où on voudrait se dissoudre, s'isoler dans un coin, déconnecter avec la réalité. Ce sentiment m'envahissait, alors que je rentrais dans la salle des machines. Les problèmes continuaient, la dernière secousse avait fait tomber une poutrelle, et Stanley était coincé dessous. En faisant un tour d'horizon de la pièce, je découvrais un pont roulant avec un treuil. J'attachais le câble autour de la poutrelle, afin de dégager le pauvre Stanley, hélas la commande du treuil ne fonctionnait pas. Avec son talkie, Driscoll m'apprit qu'il pouvait manoeuvrer l'engin du poste de pilotage. En suivant mes indications, Driscoll réussit rapidement à soulever la poutrelle, et je pus aider Stanley à se dégager. Celui-ci dans son malheur, eut de la chance car il n'avait pas été blessé. Après une mise au point de la situation, il me communiqua la fréquence. Avant de quitter la salle des machines je récupérais une clef à mollette qui traînait.
Objet trouvé : 1 clef à mollette.

Le poste de pilotage


Notre S.O.S fut capté par un croiseur britannique, mais un nouveau problème se posait. Les avaries causées par les diverses explosions, nous empêchaient de remonter à la surface. Je pris la décision de me servir d'un tube lance torpille pour me propulser à l'air libre, afin de pouvoir signaler notre position. Grâce à la clef à mollette je démontais le volant de la porte défoncée par le Prisoner.
Objet trouvé : 1 volant de porte.

Le dortoir

Deux nouvelles surprises m'attendaient. Hamsun avait disparu. Pour l'instant il n'était pas question de jouer les détectives. Plus grave, la porte du sas menant à la salle des torpilles était bloquée. Rien n'y faisait, j'eus beau tout essayer, il ne me restait qu'à retourner au poste de pilotage.
Objet trouvé : aucun.

Le poste de pilotage

Quand j'eus finit de narrer mes découvertes à Driscoll, il s'empressa de me désigner un boîtier électrique qui servait de commande au sas. D'un coup de hache je fit sauter le couvercle, et je reconnectais les fils, pour réactiver le système d'ouverture.
Objet trouvé : aucun.

La salle des torpilles

L'eau avait envahi le local, et elle m'arrivait à la taille. Je repérais une excavation dans le mur, j'y insérait le volant, et après l'avoir tourné, l'eau s'évacua très vite. Je trouvais une fusée de détresse, mais rien pour l'envoyer. Heureusement ma bonne mémoire, me fit souvenir que dans la cale j'avais vu un pistolet lance-fusées accroché au mur, il ne me restait plus qu'à y retourner.
Objet trouvé : 1 fusée de détresse.

La cale


Suite à mon intervention avec l'extincteur, le sol était recouvert d'une couche de glace. Le patinage artistique n'avait jamais été ma tasse de thé, et je me voyais mal me transformer en champion olympique, surtout que je ne jouais pas une médaille d'or, mais ma vie. Les crampons que je fixais sous mes chaussures, me permirent d'atteindre le mur, où était fixé le pistolet, sans me changer en luge humaine. Avec la clef j'ouvris la fixation qui tenait l'arme, et je continuais ma mission.
Objet trouvé : 1 pistolet lance-fusées.

Salle des torpilles


Après avoir mis mon gilet de sauvetage, j'ouvris le tube, puis la trappe du container de la torpille non armée, puis je me glissais à l'intérieur. Une fois installé, j'appelais Driscoll avec mon talkie, et lui donnait l'ordre de mise à feu. Dans ce sous-marin, je m'étais découvert une nouvelle vocation, homme de cirque, car depuis le début de cette aventure, j'avais été acrobate, dompteur, magicien, et maintenant bombe humaine, la seule chose que je n'avais pas eu l'occasion de faire, c'était le CLOWN!!!
Objet trouvé : aucun


LA BASE EDWARDS ET LE SOUS-MARIN

Le bureau de Sears

Le sauvetage en mer s'était bien passé. Les survivants du drame avaient regagné la base sans encombre. Le colonel Sears était un homme strict, exigeant, mais juste. Je venais de lui faire mon rapport, il m'apprit que Hamsun avait été retrouvé, prostré dans une armoire métallique. Nous fûmes interrompus par un garde qui vint annoncer à son supérieur, que le film envoyé par Miss Molly venait d'arriver. Derrière ce nom de code se cachait un espion anglais opérant en Allemagne. Sears avait plusieurs problèmes à régler, dont un avec le projectionniste Mac Laglen, que son second, le quartier maître Quincy avait mis aux arrêts pour trafic de cigarettes. Il me laissa seul en me demandant d'attendre son adjoint afin qu'il me remette ma feuille de jour. Fouiner faisait partie de mon métier. Devinez ce que je fis dès la sortie du colonel? Sur son bureau je récupérais un paquet de cigarettes et ma fiche d'identité. Dans un coin de la pièce, se trouvait un autre bureau, à l'intérieur d'un tiroir, je découvrais une page avec un nombre représentant apparemment un code, mais incomplet car le document était déchiré. Puis Quincy fit son entrée, ce personnage me fut immédiatement antipathique, il avait tout du militaire borné et aigri. Il me donna ma feuille de jour, et sans délicatesse me pria de sortir, car il devait retrouver des affaires disparues appartenant à Hamsun. "Au moment où j'essayais de déceler une parcelle de tolérance chez Quincy, un homme dans l'infirmerie se déformait physiquement, au point de pouvoir passer à travers la grille d'aération."
Objets trouvés : 1 paquet de cigarettes, 1 fiche d'identité, 1 feuille de jour, 1 page déchirée.

Le couloir

A la porte du bureau de Sears, un garde était en faction derrière un bureau. Je lui donnait ma feuille de jour, soudain, les haut-parleurs annoncèrent une alerte générale, intimant l'ordre à tous les gardes de rejoindre l'hôpital. Restant seul dans le couloir, j'en profitait pour dérober la bobine de film posée sur le bureau.
Objet trouvé : 1 bobine de film.

La salle de briefing

En pénétrant dans la pièce, je tombais sur Mac Laglen. Le personnage était bourru, il avait tout de la gentille brute. Après l'avoir mis en confiance et donné le paquet de cigarettes, j'obtins la permission de visionner le film. Je dois avouer que ce ne fut pas difficile, car si Léonard de Vinci avait vécu de nos jours et s'était spécialisé dans le portrait de crétins, il est certain qu'à la place de la Joconde, Mac Laglen eut figuré au Louvre! Le film était composé de deux plans. Sur le premier, on voyait dans le lointain une grue sur la banquise en train de sortir une caisse d'un trou. Le deuxième se passait dans une salle assez lugubre, style bunker, où on voyait un marin britannique entouré par des soldats nazis et un officier. D'un seule coup une bête immonde sortait du corps du marin et commettait une bonne action en se jetant sur un des soldats, le renvoyant défiler au pas de l'oie chez ses ancêtres. Avant de quitter l'endroit je conseillais à Mac Laglen d'arrêter de fumer, car même si ça n'améliorait pas son QI, sa santé serait préservée. "La forme irréelle avait quitté le conduit d'aération et se dirigeait menaçante, vers un garde qui rangeait des caisses dans le débarras."
Objet trouvé : aucun.

Le hall d'arrivée

En traversant le hall, je rencontrais Trevor, le médecin militaire. L'homme n'était ni désagréable ni plaisant, il avait l'air las et désabusé, mais je sentais en lui une certaine inquiétude. Il m'annonça que Hamsun avait disparu, et qu'une gelée verdâtre se trouvait au pied de son lit. Décidément l'anthropologue était resté très enfant, avec un goût prononcé pour les parties de cache-cache, et en plus maintenant il donnait dans le Picasso écologiste. Trevor me demanda si j'avais constaté la même chose dans le sous-marin, je lui répondis par la négative, puis je me dirigeais vers la salle des transmissions.
Objet trouvé : aucun.

Salle des transmissions

En arrivant aux "trans", je tombais sur le soldat Shaw, le transmetteur radio, un petit futé, malin que ses camarades avaient surnommé le roi de la combine. Je lui demandais si un message était arrivé pour moi, il me répondit par la positive et me remis la missive. Son contenu était très instructif, j'apprit que les services secrets américain avaient interceptés un message codé, en provenance de la base Edwards à destination de l'Allemagne. Il y avait un traître dans la place et je devais le trouver. Une bouilloire était posée sur un réchaud allumé, je pris ma fiche d'identité et en la passant à la vapeur, je décollais la photo. Avant de quitter la salle, je discutais un moment avec Shaw, qui m'apprit que les fiches du personnel se trouvaient au sous-sol près de l'armurerie.
Objet trouvé : 1 photo d'identité.

Salle de briefing

En consultant une encyclopédie (il faut qu'il y ait marqué "un livre" et pas "des livres" quand vous passez sur la bibliothèque), je trouvais à l'intérieur, le morceau de la page déchirée avec les chiffres manquants, LA 2° partie du code ! Il fallait que je retourne fouiner dans le bureau de Sears.
Objet trouvé : 1 morceau de page.

Le bureau de Sears

L'endroit était vide, j'allais pouvoir m'en donner à coeur joie. Sur le bureau de Sears, je trouvais un "laisser passer" vierge. Derrière un tableau, je découvrais le coffre, le code inscrit sur les deux morceaux de page (496523), me permis de l'ouvrir sans problème. A l'intérieur je récupérais une clef et un tampon. Sur un laisser passer je collais ma photo, puis avec le tampon j'apposais le sceau qui me permettrait de me déplacer sans embûche. Il était grand temps pour moi, d'aller rendre une petite visite à l'armurerie. "La forme bizarre avait quitté le débarras. En retournant à l'infirmerie, elle avait repris forme humaine."
Objets trouvés : 1 tampon, 1 clef, 1 laisser passer.

Le sous-sol


Au sous-sol, je tombais sur un garde en faction, je lui remis mon laisser passer, et en toute tranquillité je continuais ma promenade de santé.
Objet trouvé : aucun.

La salle des gardes


Ici : trois portes ( l'infirmerie, l'armurerie, et le débarras ) et deux hommes montant la garde. Après leur avoir expliqué, que j'aidais Quincy à chercher les affaires de Hamsun, je pus continuer mes investigations. Prononcer le nom du quartier-maître, avait le pouvoir de calmer les esprits les plus rebelles. Je décidais de commencer par le débarras.
Objet trouvé : aucun.

Le débarras

Sur une étagère, où plusieurs objets se trouvaient entreposés, je récupérais une boite de conserve. Ma découverte suivante fut moins reluisante, à l'intérieur d'une malle, gisait le cadavre d'un soldat. Son corps était couvert de gelée verte, façon pudding ! Sur la grille d'aération, il y avait aussi de cette étrange matière. La série noire continuait, et elle prenait de plus en plus la forme d'un jeu de massacre.
Objet trouvé : 1 boite de conserve.

La salle des gardes


Deux gardes venaient d'arriver pour relever leur camarades. Ces derniers étaient entrain de leur expliquer, qu'ils avaient changé le papier à cigarettes de Finnlayson par du papier d'Arménie. L'armurier toussait comme une locomotive. Cette plaisanterie avait déclenchée, chez tout ce beau monde une partie de franche rigolade. Ils firent à peine attention à moi, lorsque prétextant un mal de ventre, je me rendis à l'infirmerie.
Objet trouvé : aucun.

Salle d'attente de l'infirmerie


Si les mystères de la vie, avaient voulus que Mac Laglen épouse l'infirmière Miss Trendt, (a mon avis, elle était plutôt amoureuse de Shaw) et que de ce fait, ils aient un enfant, il aurait fallut exposer ce dernier au musée de la science, car ses deux géniteurs, arrivaient à peine à conjuguer la première lettre du mot intelligence. Cependant quand j'exposais mon problème à la jeune femme, elle fut très aimable, et de bonne grâce alla voir au près du médecin, s'il pouvait me recevoir. Elle me demanda de passer dans le bureau de Trevor pour ma consultation.
Objet trouvé : aucun.

Bureau du médecin

Trevor me demanda ce que j'avais mangé. Je lui montrais la boite de conserve. Après lui avoir parlé de mon estomac, il diagnostiqua une bonne indigestion, et sortit du bureau pour aller me chercher des cachets. J'en profitais pour m'emparer du manuel de montage du pistolet Weybley 45 posé sur son bureau. Après avoir pris le médicament, et l'avoir remercié, je le laissais à ses occupations.
Objet trouvé : 1 manuel de montage.

La salle des gardes


En sortant de l'infirmerie, je croisais Quincy qui s'y rendait, le pauvre avait l'air d'être mal en point. Puis je me dirigeais vers l'armurerie. La porte était munie d'une fenêtre guichet. Finnlayson apparue derrière cette dernière, après que j'eus frappé. Je lui remis le manuel d'arme, et il me fit rentrer dans son antre comme si j'avais été le messie.
Objet trouvé : aucun.

L'armurerie


A l'intérieur de la pièce, il y avait une porte qui allait au fichier central. L'armurier s'était plongé dans le livre, donnant l'impression que plus rien n'existait. Dans un cendrier une cigarette se consumait tranquillement, je saisissais l'extincteur accroché au mur, puis je prenais la tourmenteuse de poumons et la jetait dans la corbeille à papiers. Je me dissimulais dans l'ombre d'une armoire à fusils. La réaction ne se fit pas attendre, alerté par le feu, Finnlayson consentit à sortir le nez de son ouvrage. Ne trouvant pas l'extincteur, il tapa à la porte du fichier, et prévint son collègue Marsh, le borné, qu'un incendie s'était déclaré. N'écoutant que leur courage les deux supers héros quittèrent rapidement les lieux. Après avoir éteint le feu avec l'extincteur, j'allais au fichier central.
Objets trouvés : 1 extincteur, 1 cigarette.

Le fichier central

Toutes les fiches du personnel avaient disparues, exceptée celle d'un certain Parker. Ne m'était d'aucune utilité pour l'instant, je vidais les lieux.
Objet trouvé : aucun.

L'armurerie

Je sortais lorsque Sears fit son entrée. Il me félicita pour mon courage devant l'incendie, et me demanda de l'accompagner à son bureau.
Objet trouvé : aucun.

Le bureau de Sears

Il m'annonça que la troisième caisse avait été pulvérisée, et qu'un garde s'était fait massacrer dans le débarras. Il était persuadé qu'un monstre se cachait dans la base, prêt à tuer tout ce qui bougeait. Sears exigeait plus de détails sur ce qui s'était passé dans le sous-marin, il voulait savoir si il existait un moyen de rayer de la carte la chose verdâtre. Je lui parlais de l'incantation d'Hamsun, et pour me remercier du renseignement, il me demanda de retourner dans le sous-marin, pour essayer de retrouver les affaires de l'anthropologue. Je dois avouer qu'une nouvelle visite dans ce cercueil en fer ne déclenchait pas chez moi, une joie intense.
Objet trouvé : aucun.

Le pont du sous-marin


Le sas était bloqué. Je savais qu'à l'avant du pont, se trouvait une trappe, donnant accès à un coffre. Je trouverais là de quoi ouvrir le sas. Mais un nouveau problème se posait, une énorme plaque de glace, me séparait de l'avant du pont. Encore une fois, j'allais jouer les acrobates. Je dénichais un câble, et après l'avoir fixé à un piquet de la rambarde, je pus traverser. Dans le coffre je trouvais deux objets métalliques, qui mis l'un dans l'autre me serviraient de levier. Effectivement ce fut efficace et je pus pénétrer dans le submersible.
Objet trouvé : 1 câble, 2 pièces métalliques.

Le dortoir


Je m'étais dirigé directement au dortoir, c'est là qu' Hamsun avait passé son voyage. A l'intérieur d'une armoire métallique à coté des bannettes, je découvrais plusieurs papiers. Sur l'un d'eux il y avait une incantation. Je continuais mes recherches, mais je ne trouvais rien d'autre et retournais au poste de pilotage.
Objet trouvé : des papiers.

Le poste de pilotage

J'avais à peine regagné le poste de pilotage, qu'un Prisoner sortant de la salle des machines me tombait dessus. Sur le pupitre de commande, il y avait un emplacement, signalé par le mot "bouton". J'y insérais la clef trouvé dans le coffre de Sears, en là tournant je déclenchais l'alerte rouge, un décompte se fit entendre. Le bruit et la variation de lumière laissèrent le monstre sans réaction, pendant de précieuses secondes qui me permirent de prendre la fuite. Je quittais le sous-marin en battant tous les records de vitesse établis jusqu'à maintenant. Alors que j'arrivais à la base une énorme explosion se fit entendre, la boite en fer et sa bête gluante furent renvoyées au paradis des fléaux marins.
Objet trouvé : aucun.

Le hall d'entrée de la base

A l'intérieur de la base c'était la panique générale, un garde me bloqua le passage, il avait l'air très nerveux. Il me dit que le radio était mort et que la salle des transmissions avaient été sabotée, de plus Sears était introuvable et une explosion avait détruite le sous-marin. Le brave homme ne semblait pas décidé à me laisser passer, heureusement, le docteur qui venait d'arriver me sortit de se mauvais pas. Puis, il me demanda de le suivre à son bureau.
Objet trouvé : aucun.

Le bureau de Trevor


Il me tendit une bouteille en m'expliquant qu'il avait fait une prise de sang à Hamsun, et qu'avec son microscope il avait découvert que ce sang n'était pas humain. Puis il me passa un carnet, je lus un passage qui disait que pour arrêter un Prisoner, il fallait tracer un pentacle sans cercle avec le sang d'un possédé. Soudain, Miss nunuche fit son apparition. Elle était en pleine crise de nerfs, entre deux sanglots nous réussimes à comprendre qu'il se passait des choses graves à l'hôpital.
Objets trouvés : 1 flacon de sang.

L'hopital

Quand je pénétrais dans l'hôpital la situation était dramatique. Un monstre dévorait Quincy, ce dernier faisait tout pour s'en sortir, mais le combat était inégal. Quand il m'aperçut et juste avant de mourir il parla d'une pierre de Mnar caché derrière une carte. Mais l'heure n'était pas aux énigmes, car le Prisoner se dirigeais vers moi, persuadé que j'allais lui servir de dessert. J'ouvris le flacon de sang et traçait le pentacle sur le sol, la baudruche en gélatine alla jusqu'à lui et s'arrêta dessus, puis elle ne bougea plus. Quincy avait parlé d'une pierre cachée derrière une carte, la seule que j'avais vu dans la base, était murale et dans le bureau de Sears, je m'y précipitais.
Objet trouvé : aucun.

Le bureau de Trevor


En passant chez le médecin , je récupérais une aiguille sur son bureau.
Objet trouvé : 1 aiguille.

Le bureau de Sears

Je repérais la base Edwards sur la carte et j'utilisais l'aiguille sur son emplacement. Aussitôt un mécanisme se déclencha et provoqua une rotation de la carte, révélant une étagère secrète. J'y trouvais une pile de dossiers et la fameuse pierre de Mnar. Il ne me restait plus qu'à l'essayer sur le Prisoner, en espérant que sa passion ne soit pas la minéralogie.
Objet trouvé : la pierre de Mnar.

La salle de l'hopital

Je me collais face au monstre, brandissant la pierre dans sa direction. Cette dernière se mit à lancer des éclairs, qui foudroyèrent et renvoyèrent le monstre au paradis des produits avariés. Sur le sol je ramassais des papiers que Quincy avait échappé pendant son agonie. C'étaient toutes les fiches du personnel.
Objets trouvés : les fiches du personnel.

Extérieur de la base Edwards

Trevor et moi étions en grande discussion, il m'apprit que Sears était un traître car les documents cryptés trouvés derrière la carte provenaient de la base nazie Schlossadler. J'avais compris que Quincy l'avait découvert avant nous, en ramassant les fiches du personnel, il devait mener son enquête depuis un moment. Sears avait disparu. Il ne me restait plus qu'à repartir, et faire décoder ses documents.
Objet trouvé : aucun.


LA BIBLIOTHÈQUE DE BUENOS AIRES

Quelques jours après avoir quitté la base Edwards, on me félicita, pour ma réussite. Les documents codés avaient permis de retrouver la trace d'un certain John Parker. Cet homme était un expert en rites magiques et un ancien ami de Hamsun. Dans une lettre adressée à l'anthropologue, Parker mentionnait un livre de la bibliothèque de BUENOS Aires dont la référence était OTR 2832. Ma mission si je l'acceptais et je crois que je n'avais pas trop le choix, était de trouver Parker ou le livre".

Le hall de la bibliothèque

C'est ainsi que je me retrouvais dans le hall de la bibliothèque. Au milieu de la pièce se trouvait un socle, qui curieusement était vide. En gravissant les marches du bâtiment, j'avais remarqué deux musiciens en train de jouer, après que je sois passé le violoniste avait rangé son instrument dans une mallette et était rentré derrière moi dans la bibliothèque. Je m'adressais à Hernandez le réceptionniste, le portrait type du fainéant. Je lui demandais pourquoi le socle était vide, en prenant son temps il m'expliqua qu'un disque de grande valeur était exposé dessus, mais qu' hier on l'avait dérobé. Je lui dit ensuite que je désirais consulter l'ouvrage OTR 2832. Il prit son téléphone et communiqua ma demande au conservateur, ce dernier désirait me rencontrer. Hernandez d'un effort surhumain me désigna le bureau. Une jeune femme attendait aussi d'être reçue. J'apprit que c'était Diane la fille du professeur Parker, elle était inquiète car son père avait disparu en même temps que la pièce volée. Je me présentais et lui expliquais que moi aussi je cherchais son père... Nous pénétrâmes dans le bureau.
Objet trouvé : aucun.

Le bureau du conservateur

Nous fûmes accueillis par Jorge le conservateur. C'était un homme de goût et de lettres calme et réfléchi. Il avait avec lui Miguel son lecteur, car il était aveugle. Diane lui demanda si il avait des nouvelles de son père, il dit que non, par contre il signala que des policiers en civil surveillaient le bâtiment depuis le matin. Comme je lui posais la question, Jorge m'expliqua que Parker consacrait toute son énergie à l'étude du disque solaire. Jorge était persuadé de l'innocence de Parker, bien que la police le soupçonna du vol, il pensait que le professeur l'avait plutôt caché pour une raison inconnue. Je demandais si OTR 2832 était un mot de passe. J'avais vu juste, le conservateur demanda à Miguel de lire. Son récit fut très instructif, on y parlait des grands anciens, du disque solaire, de rebelles emprisonnés dans les glaces éternelles du pôle sud, et d'incantation maudite. Nous étions en pleine histoire, quand Hartland le musicien fit son entrée, il avait troqué son violon contre un colt et n'avait pas l'air de plaisanter. Le gredin voulait le disque solaire. Ce fut la première fois de sa vie et aussi la dernière que Hernandez voulut faire du zèle, il intima l'ordre à Hartland de sortir du bureau, pour toute réponse il reçut une volée de plomb qui l'envoya vers une sieste définitive. Ce qui se passa ensuite me laissa marqué pour la vie. Comme si je m'étais divisé en deux, mon double apparut derrière Jorge assis à son bureau, il tenait un énorme flingue à la main et balança un rayon sur le péril teuton. Le corps de Hartland fut gelée, puis il s'écroula en morceaux de glace. Le genre de glaçons que je n'aurais pas mis dans mon verre, de peur de faire tourner mon sirop. Après avoir finit son acte de civisme, mon double se tourna vers moi et me dit cette phrase " il existe d'étranges éons où même la mort peut mourir ". Puis il me fit un clin d'oeil, se retourna face au mur et s'évanouit dans l'espace !!! Nous étions tous sous le choc, Jorge que sa cécité, avait privé du spectacle, revint le premier sur terre. Il me donna une page de l'OTR 2832 et déclencha dans le mur l'ouverture d'une cache secrète, pour que Diane et moi nous nous dissimulions avant l'arrivée de la police.
Objet trouvé : 1 page.

A l'abri dans notre planque nous assistâmes à l'intervention des policiers. Jorge ne voulant pas répondre aux questions, les flics l'embarquèrent avec Miguel. Diane était décidée à continuer l'enquête, elle voulait se rendre sur la terrasse et passa devant. Au bout de quelques instants je décidais de la rejoindre. J'arrivais enfin dans la salle des manuscrits.

La salle des manuscrits : rez de chaussée.


Diane me révéla que son père venait souvent travailler ici. ,L'accès vers la terrasse n'était pas évident... Pour éviter les indésirables, des mécanismes avaient été mis au point. Contre un mur je récupérais une canne blanche. La lecture m'avait toujours passionné et je prenais trois ouvrages qui attisaient ma curiosité, ( un de Sophocle, un de Goethe et un de Shakespeare ). En saisissant le livre des frères Wright, je déclenchais l'ouverture d'une trappe. Après un périple à quatre pattes nous Montâmes à l'étage supérieur.
Objets trouvés : 1 livre de Sophocle, 1 livre de Goethe, 1 livre de Shakespeare, et une canne blanche.

La salle des manuscrits : première corniche.

Nous grimpâmes à l'échelle, mais il manquait un barreau. Ceci ne gênait pas l'homme d'action que j'étais mais la galanterie me poussa à trouver un système pour éviter à ma nouvelle amie une montée dangereuse. Je remplaçais le barreau absent par la canne blanche, et nous pûmes continuer notre ascension.
Objet trouvé : aucun.

La salle des manuscrits : deuxième corniche.

En fouillant je découvris un emplacement vide avec des rainures. Je pris les trois livres et les posait de gauche à droite dans l'ordre chronologique de leur parution ( Sophocle, Shakespeare, Goethe ). Une ouverture se déclencha et un escalier apparut. Il ne nous restait plus qu'à l'emprunter.
Objet trouvé : aucun.

La salle des manuscrits : troisième corniche.

Les personnes qui avaient conçu le mécanisme de sécurité possédaient un humour à faire pleurer de jalousie Laurel et hardy !!! Un bouton "ON-OFF" était installé bien en évidence, mais bien sûr il ne servait à rien. Il suffisait de continuer à faire le tour de l'étage pour tomber tout bêtement sur un escalier, quel humour !!!
Objet trouvé : aucun.

La salle des manuscrits : quatrième corniche.

En arrivant là, je trouvais une porte fermée. Je sentis monter en moi une grosse colère. Dans la pièce il y avait cinq bustes, je saisis la tête de celui qui était le plus près de l'escalier, et de rage je la tournais. Quelle ne fut pas ma surprise, quand je constatais que mon geste d'humeur avait déclenché une ouverture dans le buste central. A l'intérieur de ce dernier je trouvais une clef, me permettant d'ouvrir la porte.
Objet trouvé : 1 clef.

La terrasse

Nous étions enfin parvenu sur cette maudite terrasse qui s'étageait sur 2 niveaux. Nous restâmes au second où trois statues géantes prenaient le frais. Avec Diane nous remarquâmes que celle représentant un Discobole tenait un disque bizarre, et je décidais d'aller y voir de plus près. Je montais sur la statue de Venus puis je sautais sur celle de Jupiter, et je l'escaladais (d'autres eussent préférés l'inverse !). Arrivé sur son épaule, je longeais son bras, jusqu'à pouvoir saisir l'objet que tenait le Discobole. Puis je le passais à Diane. Cette dernière n'eut guère le temps d'en profiter, car j'avais à peine commencé ma descente, qu'elle se mis à hurler. En effet Dietrich un officier Allemand aussi fou et cruel que mégalomane, se tenait au premier niveau, accompagné de deux hommes en civil tenant des mitraillettes. La poupée galonnée avait de l'humour (l'humour de la honte), il me remercia d'avoir mis mon intelligence et ma souplesse à son service pour récupérer le disque solaire. Il me pria de le remettre à ses charmants "Kollaborateurs". L'aventure prenait une tournure qui me déplaisait fortement !!!
Objet trouvé : aucun.


LA BASE NAZIE

"Dietrich avait capturé Diane et Ryan. Ces derniers s'étaient retrouvés enfermés dans la prison de la base nazie Schlossadler. L'endroit était composé de quatre cellules, et dans chacune d'elle ils y avaient John T Parker , Ryan, Hamsun père, et Diane".

La cellule de Ryan


J'étais en train de penser que la condition de bagnard n'avait rien de confortable, quand mon voisin de cellule se mit à faire du morse. C'était Parker. Il voulait que je creuse le mur pour que nous puissions discuter. Dans ma suite royale je trouvais une gamelle et une cuillère, avec cette dernière je jouais les Monte Cristo, tout en surveillant la ronde du garde, qui à intervalles réguliers venait vérifier si nous étions des prisonniers modèles. Ma besogne une fois finie, nous pûmes enfin parler de choses sérieuses. Parker me raconta ses aventures , que d'ailleurs depuis, les éditions Infogrames avaient publiées avec succès sous le nom de SHADOW OF THE COMET. Au fur et à mesure que notre discussion avançait, un garde à tour de rôle venait chercher mes compagnons d'infortune. Ce fut d'abord Hamsun, puis Diane, et enfin Parker. Ce dernier, avant d'être emmené, eut encore le temps de m'apprendre que les nazis avaient mis ça, je le savais déjà. Parker voulait que je m'évade pour prévenir le monde du danger qui le menaçait. La solitude ne me pesa pas longtemps. Son altesse Dietrich vint me tenir compagnie. Il savait que je travaillais pour les services secrets américains, que j'étais orphelin et que mon nom venait de la plaque métallique cassée que je portais quand on m'avait trouvé. Sur cette dernière était gravé "R YAN". Puis il me demanda de signer un papier où je devais écrire à mes supérieur que tout allait pour le mieux !!! Il me laissa son stylo, dix minutes pour me décider et quitta ma cellule. La situation devenait critique, il fallait que je déclenche la machine à broyer du vert de gris. Je pris la feuille et avec je bouchais le lavabo, je fis couler l'eau et rapidement la cellule se transforma en piscine pénitentiaire. Alarmé par la flotte qui passait sous la porte, le garde rentra dans mon boudoir. Je lui fis découvrir les joies du tabouret, quand il ne sert pas à s'asseoir. Le bougre allait dormir pendant un petit moment, et se réveillerait avec une grosse bosse sur son crâne de crétin. Je lui pris ses clefs, et l'enfermais à ma place pour qu'il profite aussi de ma suite trois étoiles. Dans le couloir je repérais une grille d'aération, je tirais la table des gardes dessous, montais et dévissais la grille avec la cuillère. J'entrais dans le conduit.
Objets trouvés : 1 cuillère, 1 gamelle, 1 tabouret, 1 papier, 1 stylo.

Le conduit d'aération

Jouer les cafards dans les conduits d'aération, ne déclenchait pas chez moi une euphorie débordante. En passant près d'une grille, je surpris une conversation entre deux gardes. Ces braves garçons devisaient sur la folie latente, de leurs chef préféré. J'apprit que mes trois camarades de geôle avaient été emmené dans un laboratoire. D'ailleurs un troisième garde venait de faire son entrée et signala à ses comparses que Dietrich y réclamait leurs présence. Je continuais mon exploration lorsque soudain, le sol se déroba sous mon poids, et je chutais.
"Suite à mon évasion, l'alerte générale était lancée".
Objet trouvé : aucun.

La cité souterraine : première salle.

En atterrissant, je me promis de faire un régime hautes calories. Le choc avait été rude, mais je m'en sortais sans dégâts. Je me retrouvais dans une immense caverne, avec un lac de lave qui m'empêchait de la traverser. Le spectacle était à la fois grandiose et terrifiant, il y avait des Prisoner congelés, des statues, un petit pont traversait un fleuve de lave, et de l'autre coté trônait une grande statue. Je tirais sur un stalagmite, mon geste déclencha une ouverture dans la roche. J'y découvrais un rubis et une améthyste. Un des Prisoner venait se dirigea vers moi. Visiblement, son hibernation lui avait creusée l'appétit. Je n'avais pas l'attention de finir dans l'estomac de ce goinfre, et me précipitais vers le pont que je traversais rapidement. Le monstre commit l'erreur de me suivre. Hélas pour lui (c'est l'expression préférée du Docteur Godard, mon oculiste) le pont s'écroula et il finit ses rêves de festin dans la lave en fusion. Je me retrouvais devant la statue. Son regard manquait d'éclat, je pris le rubis et le posait dans son oeil gauche, je fis la même chose avec son oeil droit en y mettant l'améthyste. Comme pour me remercier de ma leçon de maquillage, sa bouche s'ouvrit, un flot d'énergie verdâtre en sortait. Je décidais d'y pénétrer, bien m'en pris, car je fus téléporté de l'autre coté du lac.
Objets trouvés : 1 rubis, 1 améthyste.

La cité souterraine : deuxième salle.

Ici, le décor était tout aussi fantastique, et pas très différent de l'autre salle, le lac en moins. Il y avait un wagonnet posé sur des rails, ces derniers s'arrêtaient devant une porte. De plus, les roues du petit wagon étaient gelées, comme soudées sur la voie. A l'intérieur je trouvais une barre de fer. J'avais repéré dans la paroi, un trou rempli de lave que seul un tas de pierres empêchait de se déverser. Avec ma barre je fit tomber une pierre, ce qui déclencha une coulée de la matière en fusion, puis je chauffais à rouge mon instrument. Le temps pressait, un des Prisoner avait presque fini de se décongeler. Je débloquais les roues en posant la barre bouillante dessus. Je poussais le chariot ce qui déclencha l'ouverture de la porte, qui se referma dès que je fus passé.
Objet trouvé : 1 barre de fer.

La salle d'aération

Une grosse hélice tournait à grande vitesse, ses palles menaçantes me bloquaient le passage (connaissez vous le supplice des pales ,). Elles étaient prêtes à me transformer en pâté pour setter au moindre écart. Ma barre me fut encore très utile, je la jetais dans la machine. Le résultat ne se fit pas attendre, mon acte de vandalisme détruisit le système mécanique et l'hélice s'arrêta de tourner. Je me glissais à nouveau dans le conduit d'aération.
Objet trouvé : aucun.

Le conduit d'aération

J'avais repris ma ballade sans grand plaisir. Je tombais sur une autre grille d'aération, elle donnait dans le laboratoire. Mes trois amis étaient attachés, et un trio de gardes teuton les surveillaient. Je vis enfin le portique solaire, soudain il se déclencha et Dietrich apparut suivit de Narackamous le sorcier, grand prêtre de la secte des adorateurs de Cthulhu, un être aussi maléfique que dangereux. Dietrich était en pleine crise, il parlait de devenir le maître du monde grâce à un livre maudit, le Necronomicon et à la pierre du soleil. C'était le type même du fasciste dément, ce qui entre nous est un pléonasme ! Ayant retrouvé que légèrement son calme, il fit venir Miss Molly. L'espion Anglais était découvert. Les malfaisants, grace au portique, envoyèrent le malheureux dans les limbes. Au moment de l'addition je leur ferait aussi payer sa mort. Dietrich, en fureur, fit sortir ses gardes, et pour les remplacer il lança une incantation et un Prisoner apparut. Accompagné de Narackamous il repartit par le portique solaire. Je fis péter la grille et je sautais dans le laboratoire.
Objet trouvé : aucun.

Le laboratoire

Pour blaster la bestiole je me servais de l'incantation qui se trouvait sur la page du OTR 2832 que Jorge m'avait confié. Manque de chance, Dietrich n'avait pas acheté son guignol à bave verte en solde. Le modèle était sophistiqué, il me renvoya l'incantation comme un boomerang, et je fus projeté à travers le portique solaire.
Objet trouvé : aucun.

Le laboratoire : un siècle plus tard.


L'endroit était moderne, on se serait cru dans un studio à Hollywood, prêt à tourner un film de science fiction... Mais là, ce n'était pas du toc ! Il y avait un pupitre de commandes, avec un siège devant. En m'asseyant je déclenchais l'allumage, un hologramme apparut. C'était Howard Parker, il m'apprit que les nazis dirigeaient le monde, et qu'il était devenu le chef de la résistance. Au moment où il me parlait, lui et ses hommes étaient acculés dans la base Schlossadler. Parker venait de découvrir, comment fonctionnait le déplacement temporelle. Il avait aussi mis au point une arme redoutable, nommé FND, c'était un fusil congelant. Mais la seule chance de vaincre était d'envoyer dans le temps un de ses lieutenants avec son fils. L'opération avait eu lieu. L'enfant devait être aujourd'hui un adulte !!! L'image de Parker disparue, je découvrais qu'il était mon père. J'en eus l'ultime confirmation, en trouvant sur le sol, l'autre partie de la plaque que j'avais autour du cou lorsqu'on m'avait trouvé. PARKE était inscrit dessus, mon vrai nom était donc YAN Parker. En fouillant je trouvais une batterie, une crosse, un canon, un élément central, et deux recharges : il y avait de quoi fabriquer un FND... Chaud les glaçons. J'avisais un autre pupitre surmonté d'un écran. En utilisant la batterie, je le mis en marche, une démo m'expliquait le montage du FND. J'écoutais bien les conseils du film, ainsi je pus monter l'arme sans encombre. Depuis mon entrée dans la pièce, j'avais repéré une armoire, mais une énorme pierre en condamnait l'ouverture. Il était temps pour moi d'essayer le FND. Je ne pouvais nier son efficacité, la pierre fut désagrégée en moins de temps qu'il n'en faut au ministre des finances pour lever un nouvel impôt. A l'intérieur de l'armoire, je récupérais une copie du disque solaire et une pierre. Après avoir programmé le disque solaire, je rentrais dans le portique et...
Objets trouvés : 1 plaque d'identification, 1 pierre, 1 copie du disque solaire, les éléments du FND.

Bibliothèque de Buenos Aires

Oh surprise, je pouvais me voir menacé par cette brute de Hartland. Un petit coup de FND et le bougre termina sa carrière d'espion et d'assassin dans un bac à glaçons... Je me fis un petit clin d'oeil puis... Le laboratoire : 1937.
En pénétrant dans la pièce, je constatais avec plaisir que le Prisoner était en train de massacrer les gardes. Bien évidement, le monstre finit par se retourner contre moi. Je réutilisais l'incantation de la page de l'OTR 2832, cette fois ce fut la bonne, le cloporte alla rejoindre ses ancêtres chez ceux qui ont le diable au corps. Je délivrais mes amis, et les envoyais dans la base Edwards. Avant de partir mon grand-père me dit que je devais poursuivre ma mission à Illsmouth où les gredins devaient célébrer le culte qui fera revenir les grands anciens sur terre. Visiblement il me mit aussi en garde contre les paradoxes temporels, car Diane lui avait raconté ce qui s'était passé dans le bureau du conservateur. Après leur départ je reprogrammais le disque solaire, et je partais pour Illsmouth, détruire le mal une bonne fois pour toutes.
Objet trouvé : aucun.


ILLSMOUTH

La salle de Narackamous

Je me reconstituais dans une pièce ronde, fermée par une grille. Un anneau pendait sur le mur, je le tirais. Un autel circulaire sortit du sol, huit pierres gravées étaient posées dessus, quatre représentaient les grands anciens et les autres les élémentaux. Il fallait que je les assemble.
Prisoner avec glace.
Cthulhu avec air.
Dagon avec eau.
Nyarlathotep avec feu.
L'opération terminée l'autel descendit dans le sol et remonta quelques instants plus tard, un grimoire était posé dessus. Sur ce dernier il y avait deux emplacements. Une pierre était posée dans le premier, le deuxième était vide. J'y posais la pierre trouvée en 2037. Le grimoire se mit en lévitation, des flammes virevoltaient autour, puis il y eut une grosse explosion. Le livre s'était reposé sur l'autel, des éclairs tournaient autour. A la place du grimoire se tenait le célèbre Nécronomicon. Dans ma main une épée se matérialisa. Deux formes fantomatiques apparurent, celle de Lord Boleskine et celle de Narackamous. Pendant quelques instants j'eus l'impression d'être le roi Arthur adoubant les chevaliers de la table ronde grâce à Excalibur. Touchant à tour de rôle les deux esprits avec mon épée, ces derniers se mirent à me parler. Lord Boleskine m'expliqua comment contrecarrer les plans de nos terribles ennemis. Quand à Narackamous, il était en plein délire et ne parlait de dominer le monde grâce à une race supérieur. Puis ils disparurent. Je m'emparais du Nécronomicon, la grille s'ouvrit devant moi.
Objets trouvés : 1 épée, le Nécronomicon.

La rivière de Naphte

En passant la grille je me retrouvais face à une rivière de naphte. Une barque était attachée à un ponton, je sautais à l'intérieur et voguait sur les flots. Une barque arrivait avec Sears à son bord. Le traître était armé. Le duel à l'épée pouvait commencer. Sears avait dû prendre des cours chez Zorro. Il était bien plus fort que moi. J'en arrivais à douter des proverbes : l'escrime paie ! Pour calmer sa fureur, et dévier son épée je prononçais trois noms. Trois fois de suite j'échappais à la mort...
1: Howard Parker.
2: JOHN Parker.
3: GRANDS ANCIENS.
Sears avait le geste meurtrier et la langue bavarde. J'appris qu'il était le lieutenant que mon père avait envoyé avec moi en 1920, et qu'il s'était converti au culte des grands anciens. Ayant finit son monologue, ce chacal suffisant m'annonça que j'allais rejoindre mes ancêtres. Il ne connaissait pas Ryan le tourmenteur des agents doubles. J'avais repéré un lustre au dessus de sa barque, ce dernier était tenu par une corde attachée au mur. D'un coup d'épée je tranchais le fil qui retenait le luminaire. En tombant il produisit une énorme explosion. Le souffle m'envoya avec ma barque sur la berge. Sears était mort, nul n'allait le pleurer.
Objet trouvé : aucun.

La caverne de pierre


La caverne dans laquelle j'entrais, après avoir abandonné ma barque était séparée en deux par un fossé de naphte, de l'autre coté un crâne géant me fixait avec la même insistance que votre propriétaire vous réclamant son terme. L'explosion avait déclenché un incendie, et bientôt tout le fossé s'embrasa.
De mon coté, contre le large mur de pierre, trois crânes plus petits me renvoyaient leurs sourires sardoniques. Avec mon épée je fracassais celui de droite, du sable se mit à couler dans le fossé, éteignant le feu déchaîné. Je pus traverser. En avançant je marchais sur une dalle, qui en s'enfonçant déclencha l'ouverture de la porte du crâne géant. Je m'y précipitais, vers ce tête à tête.
Objet trouvé : aucun.

Le cercle de pierre

En sortant du sol par un trou je me retrouvais à l'air libre qui embaumait l'iode. J'étais à proximité du cercle de pierre et les cérémonies folkloriques avaient commencé sans moi... Grave erreur. Près des pierres séculaires, Narackamous et Dietrich célébraient le culte des grands anciens. Ces innommables allaient rappeler sur terre le pire des fléaux. le sort du monde était entre mes mains. Résolu, j'entrais dans la danse. Le premier à me voir fut le sorcier, il proféra une incantation contre moi. Sale temps. Pour me protéger, je brandis mon épée. L'emplumé demanda au nazi de faire la même chose, même punition pour l'aryen. Je tenais bravement le choc, mais il me fallait à tout prix trouver une issue, les 2 malfaisants étaient des coriaces. La colère avait gagné Narackamous, il m'envoya une troisième incantation, et mon épée la repoussa une fois de plus. Mais mon arme avait disparue. La brume envahissait le ciel et descendait sur le cercle de pierre, s'arrêtant à quelques mètres au dessus du lieu maudit. A ce moment précis, Dietrich entreprit de nous faire le remake du fantôme de l'opéra. Il tomba à genoux, et s'arracha la peau de son visage. Un masque d'acier remplaça sa figure. Le dégénéré à face de carnaval se mit à parler à la brume. Il était temps de rayer de la carte ces deux mécréants. Je balançais le Nécronomicon sur le monolithe, Dietrich se jeta dessus comme un possédé et s'en empara. Tchao l'ami Fritz, la brume le saisit et l'emporta avec le livre dans le ciel. J'espère qu'avec son complice, il avait pris des tickets à tarif réduit pour famille nombreuse, car Narackamous alla le rejoindre. Mais pour lui la punition fut encore plus terrible. Une tentacule sortie du sol l'avait entraîné vers les tréfonds de la terre. Je n'eus guère le temps de savourer ma victoire car mon corps se dématérialisa, ce qui croyez moi, n'est pas la plus agréable des sensations.
Objet trouvé : aucun.

Le débarras de la base Edwards

Heureusement, mon aventure touchait à sa fin. La base Edwards avait été construite sur une ancienne porte du soleil, qui se trouvait juste dans le débarras où je venais de faire ma réapparition. Et c'est avec émotion que j'y retrouvais mon grand-père et ma tante. PS Il existe un fin moins heureuse... Je vous laisse le "plaisir" de la découvrir!


ÉPILOGUE

A Tihuanaco, sous le règne de Tchixitchli, au sommet de la grande pyramide, Dietrich habillé en grand prêtre, son masque sur le visage, brandissait le disque solaire... C'est curieux tout de même, ce besoin que les perdants ont de jouer aux cabotins...

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piou' le 17-07-2009 22:30:28
Comment on fait pour utiliser l'extincteur dans la cale à chaque fois il dit qu'il veut pas bruler vif alors qu'il a pris l'extincteur ! Je comprend rien !
Merci d'avance.

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